LA CHRONIQUE DE SAID LACETE : Les deux mains de demain !

Renault et Volkswagen veulent construire des voitures chez nous. Voilè une opportunité qui s'offre è ces deux grands constructeurs européens pour cogner aux portes du marché local, africain mais aussi, (situation géographique oblige !), les pays arabes. Je cite les nations arabes car, comme tout le monde le sait, ces dernières ont donné l'accord è l'Algérie pour commuer sur la désintégration des droits de douanes, c'est ce qui implique davantage une convoitise incommensurable afin de matérialiser les objectifs. A fortiori, cela ne peut être qu'intéressant pour une nation comme l'Algérie en matière de raffermissement de sa charge industrielle.A l'heure où je rédige cette chronique et même s'il est encore prématuré de parler de concrétisation de projets automobiles en Algérie, il n'en demeure pas moins que l'idée reste bonne et ingénieuse.Bonne, parce que l'intérêt émane beaucoup plus de la marque au losange et de la firme allemande. Géniale, parce qu'elle permettra è l'Algérie d'avoir et d'entrevoir dans le même temps des brèches vers les pays africains et même arabes en matière d'exportation de véhicules. Les chiffres sont lè pour interpréter sciemment les désirs de Renault. 44700 voitures vendues en Algérie en 2010. C'est dire que c'est un sérieux client, un adversaire de taille qui jouera dans la même aire de jeu que l'Algérie. Pour ce qui  est de Volkswagen, les dimensions sont égales è ses perspectives. La firme allemande précise, avec énormément d'insistance, qu'elle veut investir en Algérie, considérant par la même occasion que notre pays demeure inéluctablement cette fenêtre, cette bifurcation et ce carrefour offrant une ramification précieuse vers d'autres pays désireux d'importer des véhicules. Ce sera (bientôt) le vestibule du négoce de véhicules qui offrira certainement une optique profonde sur les impulsions migratoires se frayant une place dans le secteur de l'activité économique. Pour ne pas tomber dans les bras de Morphée, revenons è la réalité pour dire que les négociations sont è un stade très avancé avec ces géants du de l'industrie automobile. Et puis, les usines Renault et Volkswagen vont devoir «fumer» les dimanches pour la première fois chez nous. Alors, faisons leur confiance !

Saïd Lacète